Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du diclofénac, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
• CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT A PARTIR DE 15 ANS, elles sont limitées au :
o Traitement symptomatique au long cours :
§ des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, et rhumatisme psoriasique ;
§ de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
o Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës de :
§ rhumatismes abarticulaires (épaules douloureuses aiguës, tendinites, bursites),
§ arthrites microcristallines,
§ arthroses,
§ lombalgies, radiculalgies sévères.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus)
· antécédent d’allergie (tels que urticaire, rhinite aiguë) ou d’asthme déclenché par la prise de diclofénac ou de substances d’activité proche telles que d’autres AINS ou l’acide acétylsalicylique,
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients,
· hémorragie ou perforation gastro-intestinale,
· antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’un précédent traitement par AINS,
· ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptique ou d’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d’hémorragie ou d’ulcération objectivés),
· ulcère gastro-duodénal ou intestinal en évolution,
· insuffisance hépatique,
· insuffisance rénale,
· insuffisance cardiaque congestive avérée (NYHA II-IV), cardiopathie ischémique, artériopathie périphérique et/ou maladie vasculaire cérébrale,
· enfant de moins de 6 ans (en raison du caractère inadapté de la forme pharmaceutique de ce médicament).