Le vaccin contre le papillomavirus est sûr selon l’ANSM !
Dans le cadre de la campagne de vaccination qui se poursuit dans les collèges français contre les HPV avec le vaccin Gardasil 9, une surveillance renforcée a été mise en place. Un rapport d’analyse détaillée des cas de pharmacovigilance après l’administration de la première dose a été publié, montrant l’absence de signal de sécurité concernant ce vaccin. Les effets notifiés étaient principalement des effets post-vaccinaux connus et non graves.
L’administration de la deuxième dose suit son cours et la surveillance post-vaccination est de mise. Cette surveillance permet de prévenir, entre autres, les blessures liées à des malaises pouvant survenir lors de l’administration du vaccin. Les données disponibles actuellement confirment la sécurité et l’efficacité des vaccins HPV après plus de 15 ans d’utilisation et 300 millions de doses administrées à travers le monde.
Depuis octobre 2023, 46 cas d’effets indésirables ont été signalés suite à la vaccination dans les collèges, principalement chez des garçons d’environ 12 ans. L’analyse de ces cas montre qu’ils sont principalement des effets post-vaccinaux connus et non graves. Généralement, il s’agit de réactions au site d’injection, des céphalées, des sensations de vertige, des troubles gastro-intestinaux, de la fièvre ou de la fatigue.
Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pendant cette période, indiquant que le vaccin demeure sûr. La surveillance renforcée se poursuit avec une vigilance particulière sur les effets indésirables graves et inattendus. Un deuxième rapport sera publié après la seconde phase de vaccination scolaire, tandis que les chiffres clés de la vaccination sont mis à jour mensuellement.